Les populistes, retour en force de leurs thèses…
L’annonce par les Etats-Unis d’Amérique, pays promoteur de cet idéal (la mondialisation), de taxer les importations n’est-elle pas la confirmation de la renaissance des populistes et de leurs thèses ?
Là, en économie : le protectionnisme de type régressif sous les mêmes prétextes d’antan : sauvegarder l’emploi et les industries nationales. Refuser la liberté du commerce, c’est admettre son inculture. Car le commerce est d’abord la vente et la promotion d’une culture.
La déferlante démocratique et de liberté qui prévalait au début de ce siècle semble s’éloigner après coups d’Etat, montée des populistes, Brexit et j’en passe. La libre circulation des biens et des personnes semble plus que jamais remis aux calendes grecques.
Les réactions désapprobatrices sont véhémentes. Le Locataire de la Maison blanche est qualifié de « Manchurian Candidate», (roman de Richard Condon : adapté au cinéma en 1962) ; ce qualificatif "leitmotiv", ces derniers mois, n’est pas fortuit…
Qu'est-ce que le protectionnisme
Le protectionnisme, par ses mesures, est en quelque sorte une subvention de l’économie nationale au détriment de de celle du reste du monde (Voir les écrits de Nicholas Kaldor à ce sujet, par exemple). L’objectif est de protéger le capital national.
Nous voyons des économies coupées du reste du monde par les tenants de ces thèses. Thèse doctrinale des courants staliniens durant le dernier siècle. La voilà qui est mise au gout du jour par un pays qui jusque-là promouvait le libéralisme !
Une telle logique est autodestructrice : Logique des Etats-nations, doctrine des populistes de tous bords. Les économistes, dans leur majorité, n’ont eu de cesse de combattre de telle mesures. Ils ont démontré par rhétorique et par modèles mathématiques l’inefficacité des politiques protectionnistes au regard de la rationalité économique. De telles politiques tendent en réalité à protéger les castes « privilégiées » locales.
La mondialisation est-elle enterrée ?
Les Etats nations sont un fait historique. Bien qu’ils aient représenté un « progressisme » à une époque, ils deviennent comme par le passé une pierre d’achoppement aux progrès.
D’autres formes étatiques plus universelles existent déjà, heureusement. La mondialisation, idéal humain libéral, connaitra des jours meilleurs. L’histoire nous enseigne que les avancées les plus importantes de l’humanité ont été suivies de périodes de régression de courtes durées. Le bon sens finira par revenir.
Enfin, l’économie mondiale, contrairement à ce que l’on croit, est dotée d’institutions et de lois qui vont vite remettre à l’ordre ces velléités « régressionnistes ».
Commentaires
L'économie libérale ou l'économie protectionniste le débat qui n'est pas clos suivant les intérêts des pays.
Mais si on suit l'histoire on voit que l'échange et le commerce avec d'autre autrui gagnant gagnant...Échange de culture,échange de richesse,échange des liens.
L'idée protectionniste oblige les autres aussi de se protéger et vice versa, on tombe alors dans l'isolement et la fermeture.